Le 11 juin 2016 à 19h
THE WINDOW
LABORATOIRE D'EXPÉRIMENTATIONS ARTISTIQUES EN MILIEU URBAIN

Saison 1

Les supporters de galerie

Du 11 juin à 19h
au 2 juillet 2016
avec Aurore Le Duc

Catherine Baÿ et l’equipe de The Window sont heureux de vous presenter l’exposition d’Aurore Le Duc – Les supporters : Saison 1 du 11 juin au 2 juillet 2016.

Les Supporters

La série des supporters d’Aurore Le Duc s’ouvre en saison 1 avec l’Euro et sera à son climax en octobre pour la Fiac…car les supporters d’Aurore Le Duc sont avant tout des spectateurs, des amateurs d’art voir des collectionneurs aguerris.
Plus qu’un parallèle entre le monde merveilleux du foot et le monde enchanté des galeries, Aurore annonce d’emblée une couleur ironique, un jeu grinçant.
Il n’y a pas de petits joueurs, il n’y a que de grands supporters, de grands entraineurs, de grands galeristes, de grands collectionneurs.
Il ne s’agit presque que d’un changement de décor, les personnages eux sont les mêmes, à une saison prés, le scénario promet quoiqu’il en soit d’être palpitant.
Les personnages sont érigés dans les deux mondes comme des protagonistes incontournables, héros d’une prétendue histoire à multiples rebondissements, d’un grand spectacle.
Oui, le drame dans le microcosme de l’art contemporain est le même qui se joue sur le terrain ou dans les coulisses des clubs de football.
Un Veilhan contre un Zidane », une écharpe de l’OM contre le portrait de Kamel Mennour, un écusson de St Etienne contre un autographe d’Yvon Lambert.

Chaque entraineur soigne ses joueurs, les galeristes ses artistes, les mécènes financent, les collectionneurs échangent, et quoi qu’il se passent les supporters supportent.
Le Football tout comme l’art contemporain sont devenus des sports de combats, les nouveaux jeux de l’arène à commenter. C’est avant tout l’histoire qui est faite, celle qui reste, celle qui se raconte, qui se propage qui va ériger un joueur plutôt qu’un autre, un artiste, un galeriste.

Entre une image Panini et une œuvre de chez Perrotin il n’y a qu’un pas et le prix du transfert.

Julie Dalouche

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