Le 25 avril 2015
THE WINDOW
LABORATOIRE D'EXPÉRIMENTATIONS ARTISTIQUES EN MILIEU URBAIN

Jardin

Garden in progress

Du 25 avril
au 25 mai 2015
avec Julien Bellenoue et Nicolas Gimbert

The Window vous convie à Garden in progress

 

Après la parking day (le 19 septembre 2014) qui a inaugurée la résidence à The Window de Julien Bellenoue, Nicolas Gimbert et le collectif En-Pire.

L’occasion de découvrir les prémisses du jardin-jungle dans la rue Gustave Goublier avec la participation de l’association des riverains (ARRGG), de partager une série d’ateliers (fabrication de pots, germination et maison de lombrics) ainsi que l’exposition « Sick herbarium ».

Garden in progress…@ the window paris 

Les Ateliers

Sous forme d’ateliers, d’échanges mais surtout de débats autour du jardin et de son économie du « tout se recup’ tout se transforme », The Window a le plaisir de vous convier à venir partager avec nous l’amour des belles plantes.


Samedi 25 avril 2015 atelier+ début de l’exposition Sick Herbarium

Samedi 16 mai 2015 atelier+Vernissage et suite de l’exposition Sick Herbarium +spécial live d’en pire et soirée dj

Dimanche 24 mai 2015  atelier+ finissage de l’exposition Sick Herbarium

Intervenants 

En-Pire ( Vincent Bonnefille, Nicolas Gimbert et Valéry Poulet)

http://en-pire.com/

«Garden in Progress» marque la deuxième étape d’un processus de réappropriation temporaire ou pérenne d’un espace urbain. Initiée par le collectif En-Pire dans le cadre d’une résidence à la galerie The Window. «Sick Herbarium», elle s’inscrit dans cette temporalité.

Il s’agit, dans cette seconde étape, de souligner, sous forme plastique, un processus de germination, de subsomption qui s’étale dans le temps. Les pièces composant « Sick Herbarium » sont disposées dans l’espace de la galerie, à des moments distincts.

En prenant en charge ce processus de révélation, « Sick Herbarium » invite donc, par le regard et l’action, à faire émerger, ce qui n’est pas toujours visible, jouant plastiquement sur les valeurs d’échelles, passant du microscopique au macroscopique, des matières (organiques et inorganiques) et des médiums.

Ce processus génère de l’entropie.
Chaque pièce « engendrée » est vouée à différents devenirs. Ces devenirs intègrent des rapports de temps et d’espaces.

Le hasard devient alors incertain, les différentes œuvres présentées par le collectif tentent de prendre en charge, à des échelles diverses, ces degrés d’incertitudes par un principe d’autonomisation de celles-ci. En effet, nous ne maîtrisons pas la globalité du processus de création : les œuvres se transforment, s’auto génèrent dans le temps et dans l’espace, mais cet auto-engendrement non contrôlé prend en compte son propre dénouement, ses propres aboutissements, qui peuvent mener jusqu’à l’extinction.

Organismes et matières « vérolés » inoculées par nos soins, pour certaines de ces pièces à l’instar d’une économie dominante, qui s’insinue au plus profond de nous. Les possibilités de leurs destructions, ne sont que les images reflétées de notre propre corps sociétal, de notre actualité et constituent in fine, un Memento Mori.
Mais toute fin d’un devenir n’est pas tragique en soit. Et il est un temps actuel où la moindre hétérotopie, aussi modeste soit-elle prend impérieusement sens.

Julien bellenoue paysagiste dplg et Nicolas Gimbert artiste plasticien ont développé le projet Jardin/Jungle pendant leur résidence à The Window accompagnant les habitants au sein de leur processus tout en questionnant les passants afin de recréer un environnement particulier et singulier, au cœur d’un quartier urbain dense.

Consulter leur Pdf du projet en ligne at https://thewindowparis.fr/wp-content/uploads/2015/04/jungle.pdf

JARDIN JUNGLE

Tout au long de l’année, une collaboration avec un paysagiste dplg, dans le cadre d’une résidence à The Window, permet de prolonger l’événement ponctuel de la Parking-day en proposant de construire une Jungle pérenne au sein de la rue Gustave Goublier. l’idée est de recréer un environnement particulier et singulier, au coeur de la densité urbaine, inhabituel sous notre latitude.

Sur le principe de l’évocation et des ressemblances multiples, il s’agit de conduire un ensemble de plantes rappelant les forêts équatoriales et qui, par leurs formes, feuillages et floraisons, pourront à terme construire l’image de la Jungle tout en étant adaptées à l’exposition, au sol et à l’environnement spécifique de la rue [lorsqu’elles ne le sont pas déjà] et plus largement de Paris. il s’agit de jouer, en quelque sorte, la carte du dépaysement et du contraste.

Le jardin-jungle s’inscrit à la fois entre un dedans et un dehors, c’est-à-dire entre un espace couvert [les façades] et un espace découvert [la rue qui se caractérise par deux horizons à chacune de ses extrémités et comme un espace de respiration sous le ciel]. Ce rapport d’entre-deux appelé seuil en architecture trouvera un écho en la Jungle par la lisière qui se définira dans un rapport particulier avec l’espace étiré de la rue, ses riverains et ses passants. elle se constituera progressivement au fil des saisons et rendra visible la notion de temps, processus spécifique lié à la pousse des plantes, sans oublier les jardiniers et les multiples acteurs qui infléchiront ou accompagneront ses dynamiques propres comme externes.

À l’échelle du 10ème arrondissement et plus largement de Paris, la Jungle devient un espace de conversation où les éléments s’assemblent et dialoguent les uns avec les autres. elle fait aussi figure de jalon dans la succession des espaces découverts – parcs et jardins – en bordure et constituera à terme, un nouveau repère.

crédit photo : Julien Bellenoue et Nicolas Gimbert
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