De l’Éléphant au Phyllodoce laminosa, du Gorille au Cestum veneris, à échelle variable, chaque spécimen en présence abrite, dévoile, illumine des mondes imaginaires, aquatiques, fantasmagoriques.
La figure de l’animal n’a jamais cessé d’être un sujet dans l’histoire de l’art comme dans la littérature, pour moraliser, critiquer, atténuer. L’animal prend même également le métro pour incarner le politiquement correct.
Interrogeant le droit énoncé dans « La ferme des animaux » de George Orwell, « les animaux sont tous égaux », The Window comme la rue Gustave Goublier, se place comme un refuge, une arche de Noé, un lieu de résistance de l’altérité, du micro comme du macrocosme. Avec l’exposition « Bestiaire(s) » l’animal prend une place de réenchantement urbain.