La Rue
C’est en 1830 que le passage de l’industrie fut construit par une société civile immobilière. Passag entre le faubourg st denis et st martin environ 200 m de longueur par une largeur de 8 m. le baron haussmann le percera 30 ans plus tard par la construction du boulevard de strasbourg en 1936, le passage dans sa première partie est ouvert à la circulation et renommé « rue Gustave Goublier »
De 2010 à 2012
Les objectif initaux
La rue Gustave Goublier avant 2011 n’était une rue accueillante ni pour les résidents ni pour les passants. Des voitures en stationnement ou en circulation, une propreté très douteuse, des trottoirs ridiculement étroits, des dépôts d’encombrants, une vie sociale locale peu développée…L’association ARRGG qui compte à présent plus de quarante adhérents, s’est constituée pour agir et faire de cette rue un espace apaisé, accueillant, propre aux échanges entre usagers, vivant. Pour ce faire elle a participé avec élus et techniciens de la Ville de Paris à la recherche de réponses aux disfonctionnements. Elle a organisé également des évènements destinés à faire vivre la rue autrement, à faciliter les échanges entre usagers, à faire de cette rue un véritable espace collectif.
Les résultats sont là
Depuis juin 2011, la rue est fermée à la circulation et au stationnement, des poubelles ont été installées, le porche est mis en lumière, la propreté est assurée par les services de la ville qui peuvent désormais travailler sans contraintes. La qualité de vie, la convivialité se sont nettement améliorées. La rue est devenue un passage important, emprunté chaque jour par des habitants du quartier menant leurs enfants à l’école, ceux-ci peuvent y jouer librement et en toute sécurité. Il y a moins de bruits, la rue est plus calme. Il y a plus d’échange entre les riverains, un sentiment nouveau d’appartenance à la vie sociale de la rue est né, favorisé par les évènements proposés par l’Association ARRGG. L’éclairage du porche est aussi très positif (embellissement, moins de « dépôt » en tous genres). Malgré quelques difficultés parfois pour éviter que la rue ne redevienne un parking ou un dépotoir, en général chacun s’accorde à dire qu’il ne faut surtout pas revenir en arrière.