La communité des Jardins, Nicolas Guillemin
Il existe près du Fort d’Aubervilliers au Nord de Paris des terres cultivées. Elles sont appelées Jardins ouvriers et familiaux des Vertus, enclave végétale dans un lieu densément minéral, ces lieux accueillent une variété d’espèces ainsi que des pratiques culturales intenses et diversifiées. Une partie du terrain est aujourd’hui menacée par un projet d’aménagement sportif. La mobilisation de jardinier.es, rejoint par nombre de sympathisants et de militants a donné naissance à une JAD (jardins à défendre).
Cette lutte constitue une occurence politique des relations plantes-humains. Défendre ces lieux, c’est se battre pour une certaine forme d’alliance avec les végétaux : la communité des jardins. La communité c’est la qualité des jardins, des plantes, des jardinières.ers de produire du commun. Un commun qui peut être air respirable, légumes partagés, histoire, …
L’exposition aura pour objet de montrer quelques éléments de cette forme de vie et de pensée, à travers des dessins, images des jardins menacés, et des textes issus de leur observation (à retrouver par ici).
Site web : https://mondesheureux.net/la-communite-des-jardins/
Phytosphère, Agnès Prévost
Agnès Prévost s’inspire des phénomènes physiques et des interactions sensibles qui lient plantes et humains. Pour l’exposition Transmissions végétales #2, elle présente un travail en lien avec la respiration humaine, Phytosphère.
La respiration révèle toute une sphère partagée, un milieu de contact ininterrompu avec les êtres végétaux : l’air. Phytosphère s’intéresse plus particulièrement aux feuilles, ces innombrables surfaces qui exhalent l’oxygène que les animaux respirent grâce au travail des chloroplastes, bactéries garantes de la photosynthèse. Les installations et dessins de l’ensemble Phytosphère rendent hommage à l’activité photosynthétique et au devenir des feuilles. La dimension processuelle et active de la photosynthèse et de la respiration inspire le dessin Phytosphère, qui emprunte à la relation fondamentale entre oxygène et lumière solaire. Ce dessin vaut alors autant pour le processus qui l’a fait naître que pour sa forme finale. Il est un ouvrage éphémère, toujours à refaire. Sa réalisation a été inspirée par des gestes de célébration.
Son site web :
Agnesprevost.com