Elle questionne au travers de ses œuvres l’actualité sociétale, le féminin et ses représentations multiples, la notion d’altérité, l’inconscient collectif. Parmi ses thématiques récurrentes, on relève aussi un dialogue complexe entre le sacré et le profane, une certaine quête introspective et/ou identitaire, l’enfermement mental. Ses créations protéiformes revêtent une forte empreinte onirique avec en fil de trame un dualisme pulsions de vie- pulsions de mort.
Anthropologue de formation – titulaire d’une maîtrise d’Ethnologie, Anthropologie, Sciences des religions (spécialité « mythologies populaires » & « ethnopsychiatrie ») alliée à une solide formation artistique (principalement comédie et danse + diplôme en « Arts, Culture & médiation« ) -, il ressort de son travail une approche juxtaposant pratique artistique transversale et anthropologie cognitive.
Ancienne collaboratrice de Jack Lang (au sein de son cabinet à l’Institut du monde arabe), elle a œuvré durant des années dans les secteurs de la culture, des arts et des médias avant de se consacrer pleinement à sa carrière artistique.
Elle est membre-chercheur du Laboratoire des Arts de la Performance (L.A.P.) depuis sa création en 2018 par l’artiste Nour Awada – qui regroupe à ce jour plus de 70 artistes internationaux – et au sein duquel elle officie (directrice Ingénierie culturelle & communication).
L’artiste a récemment été en résidence avec le LAP au Centre d’art Mains d’œuvres, au CAC La Traverse, à la Galerie Michel Journiac. Elle a performé dernièrement – en plus des lieux cités précédemment – au Générateur, au 59 Rivoli, au Palais de Tokyo…
Instigatrice du projet, elle assurera le commissariat de l’exposition « HEY MUMMY! » [i.e. XX chromosomes] autour de la notion du transgénérationnel féminin au 59 RIVOLI en septembre 2021 (co-commissaire d’exposition l’artiste Sandrine Follère).
http://carolinebravo.com
https://www.instagram.com/_carobravo_/
Caroline Bravo présentera à Tranche de vie #1 une première performance "In my head", suivie d’une installation nocturne "La chambre", ainsi qu’une performance éponyme.
Dans les deux protocoles performatifs menés à la galerie The Window, elle explorera respectivement la "tranche de vie" comme :
- une tranche d’esprit avec "In my head", un scan du cerveau (l’ébullition - l’emprisonnement – l’enlisement)
- avec "La chambre" c’est la tranche de vie durant laquelle on vide l’espace ayant été occupé qui sera évoquée, une réflexion autour de la présence par l’absence, la disparition comme partie intégrante de la vie, la désintégration d’un univers intime.